Pacific Rim


J'ai pris le temps d'aller voir Pacific Rim, le délire à 200 millions de dollars de Guillermo del Torro.
Quand j'ai su, il y'a longtemps maintenant, que l'idée originale du film venait du scénariste du Choc des Titans (Travis Beacham) et après avoir vu les premiers trailers, j'étais certains que ce film serait un navet qu'on avait pas voulu appeler "Godzilla contre les Mécha" (pour plus de crédibilité ou pouvait rajouter "de la mort").
Ben je me suis bien trompé finalement...

Pacific Rim prends place dans un futur très proche dans lequel l'humanité est menacée par des monstres surgis des profondeurs de l'océan, les Kaijus. Après la surprise du premier contact, ce qui reste des nations du pacifique décide de construire des méchas géants capable d'affronter les Kaijus, les Jaeger...

Le film commence fort, très fort avec un résumé des évènements et surtout une bataille entre un Jaeger et un Kaiju à proximité des côtes d'Anchorage en Alaska. Tout de suite, on est frappé par la beauté des effets spéciaux mais aussi par le travail réalisé pour donner vie à cette univers. Une impression qui ne nous quittera pas pendant tout le film tant certains plans sont stylés, le tout appuyer par une musique signée Ramin Djawadii, connu pour la musique des Game of Thrones. D'ailleurs il parait que Guillermo del Torro a eu carte blanche pour ce film et notamment pour sa direction artistique...
 
Concernant les acteurs, ils font le job. Si l'acteur principal (Charlie Hunnam, son of anarchy) est plus connu à la télé qu'au cinéma, il ne démérite pas pour ce rôle et sait rester juste. Pour se faire il est épaulé par Rinko Kikuchi et par l’impressionnant Idris Elba! Il donne vie à son personnage de chef impitoyable, le Marshall Stacker Pentecost.

Je n'en dirais pas beaucoup plus sur les personnages pour ne pas gâcher l'histoire du film mais sachez que vous retrouverez un duo de scientifique ainsi que l'acteur fétiche de Guillermo del Toro, Ron Perlman.

 Avec son budget et ses effets spéciaux de malade, Pacific Rim tient plus du blockbuster de l'été que du film d'auteur. Pourtant, la liberté laissée à Guillermo del Toro se ressent dans l'esthétisme du film et aussi dans son écriture. Si certains passages sont prévisibles et n'évitent pas les clichés du genre, on est rapidement pris dans l'action pour n'en sortir qu'avec le générique final 2h plus tard.
Et pendant tout ce temps, vous ne verrez rien d'autre qu'une belle histoire avec des méchas géants et des monstres marins tout aussi impressionnant. Un blockbuster certes mais avec un supplément d'âme qui lui permet de sortir du lot pour s'imposer comme une nouvelle référence des films de geek.

Iridéa


A force de voir des vidéos de lieux et surtout de villes en time-lapse (donc faire défiler 24H ou plus en accéléré), j'ai voulu en faire une également. N'ayant pas le matos pour le faire dans la vraie vie de chez vrai, je me suis servi de Sim City 2013 et de l'une de mes créations pour me faire plaisir.








Saints Row 3

En attendant Saints Row IV, je découvre grâce aux soldes Steam le dernière opus en date de la série, Saints Row III (ce qui parait logique en même temps).

J'avais beaucoup aimé le SR 2 mais le côté WTF du 3 m'avait refroidi lors de sa sortie. En l'essayant sur l'ordi de mon frère (et encore, juste les premières missions), je me suis marré comme un petit fou.

Bourrin, décalé, avec un humour potache complètement assumé, SR 3 est LE jeu pour se défouler et se faire plaisir après une grosse journée de travail
le début du jeu met le joueur rapidement dans l'ambiance "sans limite" du titre

certaines phases de tirs sont agréablement mises en scène

les dialogues crus n'en font pas un jeu tout public

l'équipe de choc, les Saints

on peut vraiment se faire plaisir avec la personnalisation du personnage

certains passages sont très originaux et très bien fait

bon ko, cette image c'est juste pour la forme...


euh pareil

la capture d'écran au bon moment

Saints Row résumé en 1 image

bon, y'a aussi des voitures...

Tau Zero

Ecrit par Poul Anderson et publié en 1970 pour la première fois, Tau Zero fait parti des grands oubliés par les éditeurs français...
Heureusement, depuis juin 2012 les éditions Belial nous proposent de découvrir cette petite merveille de hard-SF (un genre de la SF qui cherche à être le plus crédible possible).

Relativement court, Tau Zero nous narre l'histoire d'une expédition charger d'explorer et si possible de coloniser une lointaine planète. 25 hommes et 25 femmes partent à bord du Leonora Christine pour un périple de 5 ans.
Malheureusement pour eux un incident technique à mi-parcours les empêchent de ralentir, les condamnant à accélérer pour l'éternité...

Alors que l'action prends place dans l'espace, Poul Anderson va réussir à nous faire vivre un huis-clos passionnant où les caractères de chacun seront mis à rude épreuve. Comment continuer à vivre quand le monde que l'on connaît change à chaque battement de cils? Comment garder pieds quand on se trouve à bord d'un vaisseau qui accélère sans fin, se rapprochant de plus en plus de la vitesse de la lumière sans jamais pouvoir la dépasser?

L'auteur nous offrira donc la possibilité d'observer la lente évolution des protagonistes, entre joies et déceptions dans une quête sans fin à travers le cosmos!
Un livre qui mérite le détour, notamment pour sa postface signée par un éminent scientifique, Roland Lehoucq, qui fait le point sur les différentes notions scientifiques abordées au cours du récit.