On le sait, le Xbox Live, le PSN et
le net en général sont de riches terreaux pour créer des jeux à
l'univers unique et aux qualités certaines (Limbo, Trine, Shanks, et
j'en passe). Aujourd'hui, je vais vous parler de "Bastion", un de ces
fameux jeux dit "indé" (indépendant) .
Le
développeur, peu connu (Supergiant Games) ce voit édité par Warner Bros
Games afin de séduire un maximum de joueur, et le moins que l'on puisse
dire, c'est que c'est réussi!
Tout
de 2D vêtue avec ses décors fait à la main, son héros muet mais
attachant, cette voix off qui vous accompagne tout le long du jeu, que
ce soit pour vous avertir, vous conseiller ou plaisanter, vous ne verrez
pas les heures passé pour reconstruire le Bastion, seul lieu de vie
après la Calamité qui a dévasté le monde. Avec une dose de RPG, le soft séduit par sa prise en
main immédiate (quoiqu'un peu ardu sur PC), ses graphismes très colorés comme Dofus et sa bande-son envoûtante.
Si
vous désirez une petite perle du jeu indé, disponible sur PC/Live/PSN
(et même sous Linux!), alors n'hésitez pas, il mérite amplement les
quelques euros d'achats.
Mais le pays reste en proie à une violence endémique, que certains pays en guerre ne renieraient pas. Après le Mexique, bête noire d'Ubisoft, Max Payne 3 introduit donc le Brésil. Mais pas celui de la samba et du carnaval de Rio. Non, le vrai Brésil avec ses riches aux fortunes douteuses, sa jet-set droguée du soir au matin et un contraste frappant entre les nantis et les pauvres. Dès la scène d'ouverture nous pouvons apprécier le décalage entre le building aseptisé et tout en hauteur qui surplombe des masures crades et ramassés sur elles-mêmes.
Mais en plus du décors, ce nouveau far-west est également présent dans le scénario avec des politiciens particulièrement véreux et des flics corrompus au point de faire passer les voyous pour des enfants de coeur.
L'UFE (Unidade de Forças Especiais), police omniprésente et se livrant aux trafics d'organes est un très bon exemple de ce Brésil à deux vitesses que l'on peut également retrouver dans certains films comme Troupes d'élites qui dénonce en partie les méthodes de ceux qui sont censés protéger les Brésiliens. On retrouve ce thème une nouvelle fois même si il est traité sous un angle très différent. Bref, un pays en proie aux changements et à la violence, loin de l'image de carte postale que l'on a l'habitude de voir!
