
Avec le retour de Batman et Superman puis les méga-succès des Iron Man, c'est au tour des X-men de voir d'arriver sur nos écrans à la sauce 2011...
Avant qu'ils ne deviennent Magnéto et le professeur X, Charles Xavier et Erik Lehnsherr furent amis. Mais l'Histoire et la folie des Hommes en décida autrement...
"X-Men : Le commencement" est totalement dans la veine des productions Marvel du moment. On tente de redonner corps aux héros d'autrefois en gommant voir en rachetant les erreurs des films précédant. Autant le premier opus et le second étaient sympathiques, autant le troisième et le spin-off Wolverine étaient de sombre bouse.
Heureusement un certain Batman et surtout Iron Man sont passés par là et on permit de redoré le blason des héros de comics. Les deux saga nouvelles versions ont en comment d'avoir supprimé le manichéisme et l'angellisme que l'on rencontrait parfois dans les films de super-héros, ces derniers étant souvent pour enfant (enfin pour grand enfant). Le publique ayant grandi, les héros font de même.
Le meilleur moyen de faire table rase du passé étant encore de tout reconstruire, cet X-men va nous dévoiler l'origine du conflit entre le professeur X et Magnéto, l'origine de la lutte entre les mutants.
Mon impression sur le film est assez partagé. J'ai trouvé que le film était un peu trop rapide et morcelé par moment, tentant de nous montrer trop de chose (l'enfance d'Erik, l'enfance Raven et Xavier). Cela nuit un peu à la cohérence du tous et je pense, que faire un film en deux partie aurait peut être été plus judicieux. 2 heures et 10 minutes pour raconter l'origine des X-Men c'est bien peu. Mais, car il y a un mais, la fin du film nous permet de comprendre pourquoi le film est allé aussi vite en prenant autant de direction. Il fallait arriver là.
Là, c'est le point de rupture entre les deux amis, la séparation et le début d'une lutte épique. On comprends mieux les aspirations de chacun et surtout aucun mutant n'apparaît de façon "monochrome". Le meilleur exemple est encore Erik/Magneto qui voit en quelque sorte ses turpitude excusé par son enfance dans les camps, de l’empathie se créant entre le spectateur et lui.

Nous avons affaire à un film rapide, mais qui maîtrise bien son propos. Cela implique un rythme assez bâtard avec une impression de glissade, une sorte de tourbillon qui ne laisse que peu de temps pour intégrer les différents éléments.

Pour résumer: un bon film qui aurait gagné à être divisé en deux parties de manière à creuse la psychologie des personnages.
bah si les persos féminins sont toujours dans des combinaisons en cuir, je prend!
RépondreSupprimeroh oui, et Raven/Mythique est super sexy!
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