Histoire entre amis

Yosh tout le monde, suite à une discussion avec Draoude, j'ai décidé d'écrire une nouvelle sur un personnage de mon imagination. Un chapitre par jour me paraît un bon ratio. Bonne lecture \o/

Chapitre 1: Rencontre...

Bonjour, vous ne me connaissez pas mais moi je vous connais, je sais tout de vous, cela peut vous paraître étrange mais je sais qui vous êtes, qui vous aimez, où vous vivez, je sais jusqu'au détail le plus infime de vous, même des détails que vous avez oublier, que vous ne vous souvenez plus, comment? Tout simplement parce que je suis celui qui viendra vous prendre votre vie, celui qui viendra couper le fil qui vous relie à la Terre, je vous ouvrirai le passage vers l'au-délà, vous ne comprenez pas? Normal...je me nomme Chris Jericho, certains me nomment l'Ankou, le Faucheur ou tout simplement, la mort.

Ne vous inquiétez pas, votre heure n'est pas venu, je veux juste vous raconter ma vie, enfin...ma vie est un bien petit mot, je suis mort sinon, je ne pourrai pas exercer mon métier, oui, la mort est un métier, difficile, bien plus difficile que n'importe quel métier dans le monde. Je bosse 365 jours par an, sans pause, sans vacances, sans rien. Comment je vit? En prenant certaines choses des vivants. Vous ne pouvez me voir que si j'en décide où bien si vous êtes à l'article de la mort...

J'étais comme vous avant, un être humain, et je le suis encore si ce n'est que mon vrai corps est sous quelques mètres de terre dans un cercueil en bois sous une pierre tombale dans un cimetière. J'avais une vie avant, un autre métier, une copine, de l'argent, je vivait au jour le jour sans me soucier du lendemain, c'est ce qui causa ma mort d'ailleurs. Je n'ai pas fait attention en traversant la route, une voiture m'a renversé. Selon les médecins, je suis mort sur le coup, pourtant, j'étais encore ici, sur Terre, dans mon corps, sans vie selon eux. J'ai sentit mon âme s'extirper de mon corps lorsque les médecins ont essayé de me sauver.


Et c'est là que je l'ai vu, un homme qui venait vers moi, personne ne le voyait à part moi, il m'a tendu sa main, je l'ai prise et mon âme à définitivement quitter mon corps...
J'ai longuement parler avec lui, il m'a expliqué qui il était, ce qui faisait puis, comme de vieux amis, il m'a prit dans ses bras, m'a dit au revoir et il a disparu, enfin, il n'a pas vraiment disparu, il est plutôt monté vers les cieux, dans l'au-delà.

J'ai errer pendant plusieurs jours, me demandant pourquoi je n'étais pas monté avec lui, pourquoi j'étais encore là.


Dans certaines religions, on raconte que notre âme reste sur Terre tant que nous n'avons pas finit quelque chose. Mais dans mon cas, qu'est ce qui me retient? J'avais une vie paisible, rien à me reprocher, j'étais totalement clean, aucune raison de ne pas trouver le repos éternel.

C'est alors que dans mon esprit, quelque chose à germé, une chose qui est vite devenu évident, si je ne suis pas monté avec lui, ce n'est pas parceque je devais punir le conducteur de la voiture d'avoir préféré parler au téléphone plutôt que de se concentrer sur la route, non, ce n'était pas cela. C'est tout simplement parce que l'homme qui m'a tendu la main n'était autre que la Mort, l'Ankou, qu'il avait finit son rôle, qu'il devait passer la main.

Ce qui est ironique, c'est que nous sommes 6 milliards sur Terre, des gens meurent chaque jour sur chaque continent et il a fallut que ce soit moi qu'il choisit, pourquoi? Le pur hasard dirait certains, moi je n'y croit pas, c'était écrit dans mon destin que de rester sur Terre après ma mort pour vous prendre vos vies. Ainsi soit-il dans ce cas...



Je ne savais pas quoi faire, pour moi comme pour beaucoup de gens, la Mort est une silhouette encapuchonnée de noir avec une faux à la main mais dans mon cas, je n'avais pas de faux et encore moi une robe à capuche noir. Non, j'étais habillé normalement.

Je sentait dans ma tête que des gens m'interpellaient, que je devais les voir et mettre fin à leurs souffrances, je n'étais pas effrayé, après tout, j'étais devenu la Mort, l'Ankou, celui qui prend des vies...

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